هنا، ألوذ في هدأة هذا الليل براحةٍ من قيظ النّهار. هنا، أحوك في الفكر خواطر، وأولّد على الشّفة بنات. هنا، ابتسامات حنين ترجّع صدى طفولةٍ نائية، وقصص حبّ طواها الزّمن. هنا، حلمٌ بغدٍ أجمل
الثلاثاء، كانون الأول ٢١، ٢٠٠٤
Il me paraît
Le soleil couchant a la couleur de tes amertumes, il paraît..
Celui qui se lève, tes beaux yeux bruns
Le vent du Nord épluche ton odeur de ma peau,
Pourtant… il paraît encore, en vain..
Mais oui, j’ai toujours eu chaud quand tu te couchais entre mes mains
Je te vois dans tout le monde,
Dans le noir, tous les hommes portent ton visage,
Sous le soleil, ton rire retentit à plusieurs ondes,
Se heurte contre les vitrines, au long des rues familières,
Epicées au goût de galettes au thym, d’une rose, de quelques chansons
Et puis d’une poignée de rage
Ça va, ce n’est pas la peine de rester,
Je ne te retiendras pas
Emmène mes rêves et les tiens,
Ecrase tes propres désirs
Après tout, moi je suis comme je suis
A chaque souffle, à tout pas,
Même si cette vie, je ne la vis qu’une fois
Bof, tant pis..
Et puis après? Crever seule?
Non je ne pense pas..
J’dis ça, et mon coeur en prend plein la gueule!
Mais dans deux décennies ou trois,
S’il fallait te rencontrer au détour d’un regard,
Que tes yeux me murmurent enfin le prix pour lequel ils ont sacrifié la joie,
Qu’ils me chantent leur satisfaction, le paradis qu’ils avaient pensé retrouver,
L’origine de leur peur, la nature de leurs lois,
Parce que moi, moi je ne comprends pas,
Tu sais? Qu’ils restent ouverts,
car le jour où ils dormiront loin de moi
Sera mon véritable calvaire,
Pas toi?
salam
tout simplement c`est beau
najib du MAroc